Fanfiction
/!\ Cette fanfiction a été traduite de l'anglais. Merci à Mily pour avoir proposé cette fic traduite, avec l'autorisation de leurs traductrices.
Disclaimer
: les personnages de Smallville ne sont pas à nous (oui je parle au nom de Sab
et Emilie et de moi-même lol).
Couple : Chlex
Genre : romance sur fond de drame
Feedbacks : pour les traductrices, Sab, Emilie et Gaby : oui lol. Au fait
là je poste deux chapitres d'un coup mais ne vs attendez pas a ce que ça soir
kom ça tt le temps... lol
et pour l'auteur, Fiona, son email c redwitchire@yahoo.co.uk attention feeds en
anglais lol
A/N : L’histoire débute lors du dernier épisode de la saison 1 et du
premier épisode de la saison2. A partir de ce moment, tout ce qui suit est
inventé et quelques éléments de la série ont été modifiés pour les
besoins de la fic, l’un d’eux étant que l’usine n’a jamais été sur le
point de fermer. Dédicace à tous ceux qui ont lu mes autres fics. J’espère
que vous les aimez. Le titre est emprunté à l’une des chansons de David
Grey.
Traductrice : loganangel@wanadoo.fr je ferais passer le message de vos
feeds aux autres traductrices
A
Clean Pair of Eyes
Chapitre 1 – Dans l’obscurité (Traduit par Emilie)
“Alexander, ALEXANDER,” La voix de Lionel Luthor résonnait à travers le
manoir. Les vitres avaient été soufflées et des éclats de verre jonchaient
le sol. Bien que la tornade n’ait pas duré plus de quelques instants, elle
avait frappé le manoir à une vitesse et avec une férocité impressionnantes.
Alors qu’il avançait péniblement au milieu des débris et des meubles
renversés, Lionel continuait à scander le nom de Lex. Sa voix était un peu
plus paniquée à chaque appel. « Bon sang Alexander, n’es-tu pas un peu
vieux pour jouer à cache-cache avec moi ? » Il commençait à être un peu en
colère. Il refusait de considérer le fait que son fils gisait mort quelque
part.
Il se fraya difficilement un chemin jusqu’à la bibliothèque. « Mon Dieu, »
murmura-t-il quand il vit le désastre. La pièce semblait être celle qui avait
subi le plus de dégâts. Lionel était en train de se retourner pour quitter la
pièce lorsqu’il entendit un léger gémissement. Il s’arrêta, essayant de
déterminer si c’était oui ou non le fruit de son imagination.
Après un instant il l’entendit à nouveau. « Lex » murmura-t-il, et il se
dirigea vers l’endroit d’où le bruit provenait. Lorsqu’il eut escaladé
les étagères renversées il eut une vision bouleversante de son fils, la
partie inférieure de son corps couverte par une étagère. Du sang s’écoulait
d’une large entaille sur la devant de sa tête. Lionel s’agenouilla aux côtés
de son fils. « Lex », dit-il, « LEX. » Sa voix était de plus en plus forte,
mais le jeune homme ne bougea pas.
Lionel regarda l’étagère qui recouvrait partiellement le corps de son fils
comme si le pouvoir du regard « Luthor » pouvait la déplacer. Il la poussa et
la tira mais Lex, bien que toujours inconscient, commença à geindre de
douleur, alors il arrêta.
Il posa une main maladroite sur la tête de Lex. « S’il te plait Lex, réveille-toi.
Tu dois aller bien. » Sa voix laissait entendre le genre d’émotion qu’il
était connu pour ne pas ressentir. Il chercha son portable dans sa poche et
appela une ambulance.
Il resta agenouillé là, près de Lex, en attendant. Lionel ne savait pas
depuis combien de temps il attendait lorsqu’une voix de fit entendre. «
Est-ce qu’il y a quelqu’un là dedans ? » Reprenant ses esprits Lionel
cria, « Nous sommes ici. »
Deux infirmiers entrèrent dans la bibliothèque. « Par ici, » dit Lionel
quand il les vit. Se déplaçant aussi vite qu’ils le pouvaient au milieu des
débris, il l’atteignirent. Un des infirmiers commença à examiner Lex. « Sa
respiration est très irrégulière et son pouls est très faible. Il ne répond
à aucun stimulis »
« Vous allez bien Mr Luthor ? » demanda l’autre infirmier à Lionel.
« Je vais bien » répliqua-t-il sèchement, le vrai Lionel Luthor refaisant
surface, « Je ne suis pas celui qui a perdu connaissance. »
L’homme qui s’occupait de Lex avait placé une minerve autour de son cou et
tentait d’arrêter le saignement de sa tête. « OK, je lui ai donné quelque
chose pour la douleur et il est aussi stable que possible avec nos moyens. »
dit-il à Lionel.
« Alors pourquoi ne l’emmenez-vous pas ? » demanda-t-il.
« Mr Luthor, les jambes de votre fils sont coincées, si nous le déplaçons
sans utiliser le bon équipement nous pouvons causer plus de dégâts qu’il
n’en a déjà subi. » dit le chef infirmier. « Ou peut-être préféreriez
vous voir votre fils paralysé ? » Il commençait à en avoir marre du ton de
Lionel.
« Vous devriez faire très, très attention au ton sur lequel vous vous
adressez à moi. » déclara Lionel d’un air menaçant.
« Les pompiers viennent d’arriver, avec leur équipement, » déclara le plus
jeune infirmier, espérant empêcher les deux autres d’en venir aux mains.
Alors qu’il parlait, quatre pompiers, hommes et femmes, de Smallville entrèrent
dans la pièce. Les trois hommes s’écartèrent alors que les pompiers
enlevaient l’étagère qui retenait Lex prisonnier. Lionel les regardait alors
qu’ils la déplaçaient lentement et méthodiquement.
« Dépêchez-vous, » aboya-t-il, « sortez-le de là ! »
Tout le monde ignora Lionel et se concentra sur lex. Finalement, après ce qui
sembla une éternité à Lionel, l’étagère fut soulevée et éloignée de
son fils.
Aussitôt qu’il fut libéré les infirmiers l’examinèrent à nouveau et le
posèrent doucement sur un brancard. Avec précautions, ils se déplacèrent à
travers les décombres jusqu’à l’ambulance qui les attendait dehors. Un
fois Lex bien installé à l’arrière, Lionel monta et ils se mirent en route
pour l’hôpital.
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Chloé était assise, aussi immobile qu’elle le pouvait, alors que l’infirmière
soignait ses blessures. Après que Clark soit parti en courant à la soirée,
elle était stupidement partie à sa recherche. Alors qu’elle allait vers sa
voiture des branches d’arbres lui étaient tombées dessus. Elle n’était
pas gravement blessée, juste des bleus et des coupures. Mais son cœur et sa
fierté étaient bien plus atteints.
« Et voilà ma belle, » dit l’infirmière avec un sourire doux, « Toute
propre. »
« Merci, » répondit Chloé. Elle descendit de la table d’examens et se
dirigea vers la salle d’attente où son père devait venir la chercher.
‘Maudit Clark Kent’, pensa-t-elle, ‘Je ne lui pardonnerai jamais. Je ne
suis pas sure de vouloir même encore être amie avec lui après ça.’
Chloé s’ennuya assez rapidement et décida de faire un tour dans l’hôpital.
Elle jeta un coup d’œil dans un miroir. Elle portait toujours sa robe de soirée,
bien qu’elle ne semblait plus tout à fait être une tenue appropriée
maintenant. Ses cheveux qu’elle avait soigneusement coiffés un peu plus tôt
était maintenant en désordre autour de son visage. « Ouais, c’est ça,
comme si Clark pouvait me préférer à la parfaite Lana Lang. »,
murmura-t-elle à son reflet.
Elle tourna au coin du couloir et elle le vit. Il était debout, en train de
fixer la fenêtre d’une chambre. Son smoking était sale et déchiré par
endroits. Doucement, elle vint se placer derrière et jeta un œil à l’intérieur.
Là, étendue sur un lit, se trouvait Lana. ‘Mon dieu, même étendue là elle
arrive à sembler parfaite et tragique’ pensa Chloé. Prenant une grande
inspiration, elle parla, « Est-ce qu’elle va bien ? »
Clark détacha son regard de Lana et se tourna vers Chloé. « Oui, quelques
bosses, quelques bleus et une petite commotion. Il se tus un moment, « écoute
Chloé, je suis désolé de … »
« C’est bon Clark », l’interrompit-elle, « Je suis sûre que *tu* as une
excellente raison d’avoir rompu ta promesse, mais personnellement, je ne
m’en soucie plus. »
« Mais Chloé, c’était Lana… »
« C’est tout à fait ça Clark, c’est toujours Lana. Ecoute, je suis ravie
qu’elle aille bien mais j’ai ma dose. Est-ce que tu as au moins remarqué
que je suis un peu écorchée et contusionnée ? Non, bien sûr, parce que
*Lana* est blessée. Je suis dégoûtée et fatiguée d’être toujours le
second choix.
« Que…qu’est-ce que tu dis Chloé ? »
« Je pense que nous ne devrions plus passer tant de temps ensemble Clark, au
moins pendant un moment. Je vais simplement finir par te détester et, malgré
tout, je ne veux pas que cela arrive. Alors, en dehors de l’école, on ne se
verra plus. Je ne sais pas pour combien de temps, mais à long terme ça sera
une bonne chose. »
Profitant du silence de Clark et s’éloigna. Elle pouvait sentir les larmes
emplir ses yeux, mais elle refusait de les laisser couler, elle ne voulait pas
qu’il ne la voie pleurer.
« Chloé », murmura-t-il. Mais elle continua à marcher, pas le moins du monde
surprise qu’il ne la suive pas. La tête haute elle disparu de sa vue, le cœur
douloureux.
Lionel se tenait debout, regardant son fils étendu dans le lit d’hôpital. Il
n’y avait pas de lésions vertébrales et Lionel avait poussé un soupir de
soulagement lorsque le docteur lui avait annoncé qu’il n’y aurait aucune
paralysie. Lex ne s’était pas encore réveillé mais Lionel était confiant
dans le fait que tout allait bien se passer. La peau claire de Lex était marbrée
de bleu et Lionel ne pus s’empêcher de remarquer à quel point il paraissait
avoir moins de 22 ans étendu là, comme ça.
Il avait appelé un spécialiste de Métropolis juste pour être sûr, il
devrait être à Smallville dans la matinée. Il quitta la pièce pour passer
des coups de fils et se cogna contre Chloé. « Oops. Je suis désolée »
dit-elle. Elle laissa échapper un petit cri de surprise lorsqu’elle vit de
qui il s’agissait.
« Regardez où vous allez » dit Lionel en la regardant froidement.
« J’ai dit que j’étais désolée Mr Luthor, ce n’est pas la peine de
vous mettre dans tous vos états, » répliqua-t-elle. Lionel lui adressa un
sourire narquois et Chloé se demanda comment il pouvait avoir l’air si
sinistre alors que quand Lex lui souriait ainsi il avait l’air sexy.
« Gabe Sullivan » dit-il. « Excusez-moi, », répondit Chloé.
« Vous êtes la fille de Gabe Sullivan, n’est-ce pas ? La *journaliste*. Il
prononça le mot journaliste comme s’il s’agissait d’une maladie ou
quelque chose comme ça. « Oui, pour les deux » dit-elle avec un rictus.
Lionel était sur le point de répondre quand un cri s’éleva depuis la
chambre de Lex. Il se retourna et se précipita vers la chambre, suivi de près
par Chloé. Il accouru aux côtés de Lex, alors que Chloé resta sur le pas de
la porte.
« Lex, qu’est-ce qui ne va pas ? » demanda Lionel alors que les cris se
faisaient plus forts.
Les ouvrit les yeux une fois de plus, « Je…Je ne, » articula-t-il d’une
voix rauque, « Je ne vois pas. Je suis aveugle. »
Chapitre Deux : Mots coléreux et conversations étranges
« Je suis aveugle, je suis aveugle. » Lex continuait de répéter encore et
encore, le désespoir dans sa voix fit venir des larmes aux yeux de Chloé.
Lionel était debout là, regardant Lex la bouche ouverte. Se secouant elle-même
en dehors de la transe dans laquelle elle avait semblé tomber, Chloé quitta la
chambre pour chercher un docteur. Elle revint un moment plus tard, traînant
pratiquement le docteur avec elle.
Le docteur vint immédiatement au chevet de Lex et essaya de calmer le jeune
homme pour qu’il puisse l’examiner. Il appela une infirmière qui vint avec
un sédatif et entre eux deux réussit à planter l’aiguille dans le bras de
Lex. Seconde après seconde, le corps de Lex s’affaissait.
« Qu’est-ce qui ne va pas avec lui ? » cria Lionel. « Vous m’aviez dit
que tout allait bien. »
« Je vous ai dit qu’il n’était pas paralysé, Mr Luthor », répondit le
docteur. « Je vous ai aussi dit que nous n’avions pas fait un scanner complet
car *vous* vouliez attendre *VOS* spécialistes. »
‘On dirait qu’il va exploser’ pensa Chloé en regardant Lionel. Une
secousse soudaine de courage la traversa et elle s’approcha de lui. Elle plaça
doucement sa main sur son bras. « Mr Luthor calmez-vous s’il vous plaît,
vous n’aidez pas Lex » dit-elle doucement.
Il détourna lentement sa tête du docteur et regarda la petite main sur son
bras. Il la fixa dans les yeux et son visage se radoucit un moment alors qu’il
regardait Chloé. Mais le moment fut rapide, il retira son bras comme s’il
avait été brûlé. « Mlle Sullivan ce ne sont pas vos affaires. Je suggère
que vous partiez maintenant. »
« Mais.. » commença-t-elle.
« TOUT DE SUITE Mlle Sullivan ou j’appelle la sécurité » Lionel faisait
tout sauf lui grogner après.
Chloé soupira et alla vers la porte. « Oh Mlle Sullivan. » Chloé se retourna
vers lui. « Oui. »
« Je ne veux *RIEN* VOIR de ce qui s’est passé ici dans aucun journal, y
compris ce torchon scolaire pour lequel vous travaillez ».
Chloé ne répondit rien, se retourna et quitta la chambre, fermant la porte
derrière elle. Elle ne la ferma pas complètement et resta dehors en écoutant.
Si ça avait été Lionel sur le lit elle n’aurait pas hésité une seconde à
imprimer un article. ‘Quel homme odieux’ pensa-t-elle. Mais c’était Lex,
et le désespoir dans sa voix résonnait encore dans ses oreilles, et son cœur
alla jusqu’à lui. ‘Aveugle’ pensa-t-elle, ‘pauvre Lex’. Elle ne
pensait pas que le jeune et fier Luthor allait faire face à ça. Pour
quelqu’un tellement sous contrôle, ça pouvait le détruire. Elle se
rapprocha un peu de la porte pour voir ce qu’elle pourrait entendre.
« Maintenant, docteur, je vais vous reposer la question. Qu’est-ce qui se
passe ? » Lionel allait tuer quelqu’un et à ce moment précis le docteur en
face de lui avait l’air d’une parfaite victime.
« Mr Luthor, je ne peux pas me prononcer sans faire les examens adéquats… »
« Je me fous de vous et de vos maudits tests » cria-t-il. « Mon fils dit
qu’il est aveugle. N’EST CE PAS ASSEZ CLAIR POUR VOUS ? »
« Votre fils a prit un coup très fort sur la tête ce qui peut être un
facteur de la perte de sa vue. Mais nous ne pourrons rien savoir avant d’avoir
fait le scanner. »
« Mais est-ce permanent ? Est-ce que ça peut s’arranger ? » Demanda un
Lionel impatient.
« Je ne sais pas Mr Luthor. »
« Mauvaise réponse », cria Lionel, « Je me fiche de combien de temps ça
prend, commencez les tests, commencez-les maintenant. Et je ne veux qu’ils
s’arrêtent que quand je saurai combien de temps cette * cécité * durera. »
« Mais Mr… »
« TOUT DE SUITE Docteur OU JE RETIRE LES TE2S GENEREUSE DONATION QUE LA
LUTHOR-CORP FAIT A CET HOPITAL. Commencez les examens, je dois passer un appel
mais je REVIENS bientôt. »
Chloé bougea de son poste derrière la porte et se dépêcha d’aller dans la
salle d’attente. « Chloé, chérie, tu vas bien ? » dit un Gabe désespéré
alors qu’il la prenait dans ses bras. « Papa, je vais bien » dit-elle. Gabe
ne répondit rien mais la serra plus fort.
« Alors es-tu prête à rentrer à la maison ? » demanda-t-il un moment plus
tard. Chloé hocha la tête et ils se retournèrent pour partir. « Ah Mr
Sullivan, exactement l’homme que je cherchais ». Lionel apparut et marcha
vers eux.
« Mr Luthor » dit Gabe, perplexe.
« Mon fils a eu un * léger * accident,Gabe » dit-il en regardant Chloé. «
Il sera indisponible pour un petit moment, donc j’aurais besoin que vous
fassiez des heures supplémentaires à l’usine jusqu’à ce qu’il soit sur
pieds. Vous serez, bien sûr, dédommagé EN CONSEQUENCE pour ces heures supplémentaires.
Je pense que ça ne sera pas un problème. »
« Non, pas du tout » dit Gabe. « J’espère qu’il SE RETABLIRA TRES VITE.
»
« Il LE SERAS » dit Lionel, en s’en allant. « C EST UN *LUTHOR* »
« HUM. C ETAIT BIZARRE. » Dit Gabe. « Est-ce que tu sais ce qu’il se passe
avec Lex ? »
« Non » dit Chloé. « Aucune idée. » Elle détestait mentir à son père
mais si ce qui était arrivé à Lex devait être su elle ne voulait pas en être
la source.
Gabe soupira « ok, rentrons à la maison, MA CHERIE. »
LE LENDEMAIN
Chloé respira profondément et monta les marches de l’entrée de l’hôpital.
Elle n’avait pas bien dormi. Des visions de Lex la hantaient. Elle devait
savoir comment il allait. Elle était là, à l’hôpital, prétendant VOULOIR
PRENDRE CONNAISSANCES DE L ETAT DE SANTE DE LANA.
Pendant qu’elle traversait l’hôpital, elle se sentit un peu appréhensive
quand elle approcha de la chambre de Lex. Ils n’étaient pas exactement amis ;
ils ne se connaissaient qu’à cause de Clark. Il y avait un autre problème,
Clark, mais elle était déterminée à ne pas fondre pour son regard de chiot,
elle allait se conformer à ce qu’elle avait dit la veille.
Elle entra dans la chambre de Lex et grogna quand elle constata qu’elle était
vide. « Zut », murmura-t-elle. « OK Sullivan, il est sûrement en train de
faire des examens ou quelque chose dans le genre. » Elle se rendit dans la
chambre de Lana. La porte était ouverte et Lana était seule.
« Chloé, hey » dit-elle quand elle la vit. « Entre »
« Salut Lana, comment te sens-tu ? »
« Beaucoup mieux. GRACE A CLARK je n’ AIE pas été trop gravement blessée.
»
« Ouais, ce bon vieux Clark pour toi, TOUT LE MONDE C EST UN SURHOMME. » dit
Chloé ironiquement. Lana sourit, le sarcasme de Chloé lui revenant droit dans
la tête.
Elle fut sauvée de la tâche de faire la conversation à Lana par l’arrivée
de Clark. « Hey Lana… » Il s’arrêta quand il vit Chloé.
« J’allais partir » dit Chloé. « Lana je suis contente que tu ailles
mieux. » Elle passa devant Clark et quitta rapidement la pièce avant qu’il
n’ait pu lui dire quoique ce soit. ‘Bravo, Chloé’ pensa-t-elle alors
qu’elle retournait dans la chambre de Lex. Quand elle arriva il était allongé
sur le lit. Elle vérifia que l’ *ogre* également connu sous le nom de Lionel
Luthor n’était pas dans les parages.
Elle soupira de soulagement quand elle constata qu’il n’était pas là et
entra doucement dans la chambre. Lex était allongé immobile, comme s’il
dormait. Il avait un horrible bleu sur le front. ‘Il a l’air si pâle’
pensa-t-elle. ‘Peut-être que ce n’était pas une si bonne idée’. Elle
commença à aller vers la sortie quand elle rentra dans une chaise. « Merde.
», murmura-t-elle.
« Qui est là ? » Une voix douce venant du lit retentit.
« Bonjour…Mr Luthor…c’est Chloé, Chloé Sullivan. »
« Eh bien JE N AURAIS JAMAIS CRU QUE VOUS VOUS RABAISSERIEZ AUSSI BAS »,
dit-il, « JE VOIS QUE VOTRE CHASSE POUR UN SCOOP N A AUCUNE LIMITES. »
« Je ne suis pas là pour écrire un article ou pour vous interviewer »,
dit-elle sincèrement, « Je…je voulais juste voir comment vous alliez. »
« *Voir* comment j’allais » dit-il, « Vous n’avez pas entendu les
nouvelles, JE SUIS *AVEUGLE* »
« Oui je sais. J’étais là hier. »
« Donc vous avez pensez que vous reviendriez pour voir JUSQU OU LE PUISSANT LEX
LUTHOR EST TOMBE. » Sa voix était pleine d’amertume. Hors de la chambre
Lionel écoutait la conversation.
« Mr Luthor je ne peux même pas imaginer ce que vous traversez, et votre colère
est parfaitement compréhensible. Mais je voulais juste savoir comment vous
alliez, il n’y a pas d’autre raison. »
« Mlle Sullivan, maintenant vous avez *vu*, alors sortez. Je ne veux pas votre
sympathie, ni votre pitié. Ni celle de personne. »
« Mr Luth.. »
« SORTEZ. »
Chloé se retourna et courut pratiquement hors de la chambre.
« Vous avez abandonné si facilement… »
Elle sursauta quand elle vit Lionel. « Vous ne paraissez pas être quelqu’un
qui fait toujours ce qu’on lui dit, Mlle Sullivan. »
« De quoi parlez-vous ? »
Lionel prit une courte respiration. « Les examens n’ont rien trouvé. Lex est
aveugle et les docteurs ne savent pas si c’est permanent ou non. Ils ont dit
que ça pouvait durer une semaine, un mois, un an, 5 ans ou le reste de sa vie.
»
Chloé était choquée que *Lionel Luthor* était en train de se confier à
elle, faute de mieux. ‘C’est surréaliste » pensa-t-elle.
« Je connais mon fils, il va se couper du monde à cause de ça. »
« Sans vous offenser Mr Luthor, mais il est déjà coupé du monde, de toute façon.
En fait, de tout le monde sauf Clark. »
« Ah oui le jeune Mr Kent. S’il rend visite à Lex et que Lex lui dit
d’aller se faire voir et de ne plus jamais le revoir, que pensez-vous qu’il
fera ? »
« Probablement qu’il ne reviendra jamais le voir et qu’il broiera du noir
continuellement. » dit Chloé.
« Exactement » dit Lionel. « Mon fils et moi avons... »
« UNE JOLIE RELATION DE MERDE » finit Chloé pour lui.
« Une relation complexe » dit Lionel avec un regard furieux. « Et l’une des
choses que le docteur a dit était qu’il ne devrait pas se renfermer sur lui-même,
et que s’il le faisait ça empêcherait son rétablissement. Malheureusement
Lex ne m’écoutera pas, même si je crie ou si je le menace. »
« Mr Luthor, où voulez-vous en venir ? »
« Rien Mlle Sullivan, rien du tout » dit-il avec un sourire en coin, et cette
fois elle put voir la ressemblance avec Lex. « Comme j’ai dit, je ne pense
pas que vous soyez le genre de personne à baisser les bras. Je pense que
relever un DEFIT fait partie de votre nature. En tout cas, c’est ce que Lex
m’a dit à propos de vous. »
Lionel se retourna et entra dans la chambre de son fils, refermant la porte
derrière lui.
Chloé le regardait, son cerveau essayant d’absorber ce qu’il avait dit. «
J’ai besoin de caféine » marmonna-t-elle. Elle jeta un dernier coup d’œil
à la porte fermée et se retourna et se dirigea vers le Talon.