Presse
Traduit par Mily pour Sugar Michael
Reproduction interdite
TV WEEK (Extraits)
Par Brent Furdyk
Avril 2003
Boy Wonders
Quand Jerry Seigel et le natif de Toronto Joe Shuster ont publié la première BD des aventures de Superman en 1938, il est peu probable que l’un d’eux aie pu imaginé que ce fruit de leur imagination deviendrait un élément incontournable de le culture populaire et qu’il connaîtrait le siècle suivant. En plus des millions de BD vendue à travers le monde, Superman s’est constitué des rentes durables dans pratiquement tous le supports dont la radio (une série très populaire fut diffusée dans les années 40); la télévision (grâce à une série à succès avec George Reeves dans les année 50) et le cinéma (l'adaptation cinéma des années 70 et 80 avec Christopher Reeve remporta un franc succès). Plus récemment, la légende de Superman est réapparue dans le petit écran sous la forme d’une comédie romantique à la Clair de lune : Loïs et Clark, et le tournage d’un nouveau film sur Superman devrait commencer cette année. Alors ça ne devrait surprendre personne que, plus de 60 ans après l’émergence de Clark Kent de sa première cabine téléphonique, la légende de Superman captive une nouvelle génération de téléspectateurs avec Smallville, la série "sans collants ni vols" sur les années de lycée de l’homme de fer, franc succès pour la nouvelle chaîne de la Warner Bros. Filmée en extérieur ici à Vancouver, l’intrigue émotionnelle de Smallville tourne autour de relations complexes entre Clark Kent (Tom Welling) et Lex Luthor (Michael Rosenbaum), destinés par le scénario de la bande dessinée à devenir les pires ennemis. Kristin Kreuk (Edgemont), native de Vancouver, fait aussi partie du casting, elle joue Lana Lang, l’objet de l’affection du jeune Clark. Complètent le casting John Schneider (Shérif fais moi peur) et Annette O’Toole (qui a joué Lana Lang adulte dans Super man 3) qui jouent les parents de Clark, ainsi que Sam Jones 3 qui interprète Pete, le meilleur ami de Clark, et Allison Mack alias Chloé, une adolescente théoricienne de la conspiration qui a un faible non réciproque pour le futur Superman. L’interprète du personnage le plus âgé, John Glover, qui avait un rôle récurrent dans la première saison : celui du père machiavélique de Lex, est le dernier acteur à plein temps du casting. Projetant un mix d’égocentrisme d’enfant riche et d’un sentiment d’insécurité du fait de son statut d’étranger, étranger, mélangeant une menace sous-jacente à une douce vulnérabilité, le Lex Luthor de Rosenbaum est apparu comme l’improbable sex-symbol, la simple évocation de ce statut provoque des éclats de rire de la part de l’acteur de 31 ans. "Je n’arrive pas à y croire," il rit, en passant ses doigts sur son crâne rasé. "Est-ce que tu trouves que je ressemble à un sex-symbol ?" Les fans semblent le penser. Connu comme le canon chauve le plus sexy depuis Kojak, Rosenbaum est peut-être le personnage de la série le plus facile à reconnaître, et il admet avoir parfois recours à des déguisements afin de ne pas être reconnu. " Je dois porter une toque lorsque je sors," dit-il. "Pour le fun, je porte parfois une fausse moustache." Rosenbaum confesse qu’il a eu quelques soucis quant à la manière dont le fait de se raser la tête allait affecter sa carrière. "e pensais que j’allais passer de peu de travail à pas de travail du tout, mais ça a été tout le contraire—grâce à Dieu !" A tel point qu’il est devenu un visage familier dans votre multiplex, en ce moment à l’affiche aux côtés de Steve Martin et Queen Latifah dans Bringing down the house. " Je joue cet avocat très sûr de lui et qui porte une perruque de mauvaise qualité" plaisante-t-il." Dans mes deux derniers films je porte des perruques. Elles sont plutôt rêches" On peut également le voir aux côtés de Christopher Walken dans Poolhall Junkies, tout juste sorti, et dont il précises " J’ai mes vrais cheveux dans celui-là". Comme Welling, Rosenbaum est enthousiaste quant à la direction que la série a pris cette saison. "Je pense que la série entière continue simplement à se développer" dit-il. " C’est remarquable. Je nous vois comme une ambroisie. Tu vois, dans une ambroisie, il y a tous ces trucs différents comme des marshmallows et du fruit, et tout le monde trouve un truc qu’il aime. Il ne l’aime peut-être dans l’ensemble, mais c’est ce que Smallville est. On essaie de mettre en avant tous ces différents éléments. Certaines personnes regardent pour la façon dont c’est filmé, la technique. D’autres pour les acteurs, les personnages, le scénario ou juste pour le mythe de Superman en général. On se sent de mieux en mieux et les personnages sont de mieux en mieux." En même temps que la popularité de la série, l’inévitable merchandising se développe, incluant une série de bandes dessinées Smallville et une gamme de poupées. "Avoir une poupée à mon effigie, je trouve ça génial," déclare Rosenbaum. "Mais il faut prendre ça avec humour. Mes amis m’ont immédiatement acheté et font des trucs marrants à ma poupée." Quoi par exemple ? " Disons juste qu’il manque quelques doigts à Lex," il rit. "Et vous ne voudriez probablement pas toucher sa tête."
N.B : Dans une autre interview Michael a déclaré qu’il avait un jour trouvé un de ses amis avec la tête de la poupée Lex dans les fesses