Presse

Traduit par Mily (Merci !) pour Sugar Michael, reproduction interdite

Cinescape Magazine

Par Eric Moreno

Avril 2003

Les superstars de Smallville

Alors qu’une bonne partie du succès de Smallville peut être attribué à son casting de grande qualité, ça ne fait aucun doute que le cœur et l’âme de la série repose sur… le méchant Michael Rosenbaum alias Lex Luthor. Les gentils garçons et les héros se ramassent à la pelle, mais un méchant vraiment bon est une pièce rare. C’est pourquoi ils sont les personnages les plus difficiles à interpréter. Arrive Michael Rosenbaum, de Smallville. Non seulement le jeune acteur a du relever le challenge d’incarner un des méchants les plus connus dans l’histoire de la BD, mais il doit aussi interpréter le personnage à un moment où il doit encore devenir méchant. Il n’est pas prêt de pouvoir se tourner les pouces. «J’ai toujours été un grand fan de Lex Luthor, dès le moment où j’ai vu les films «Superman», alors vous avez intérêt à aimer Gene Hackman.» déclare Rosenbaum à propos de la meilleur interprétation d’un méchant de tous les temps selon lui. « J’avais peur que les gens ne disent «C’est pas Gene Hackman. C’est pas le bon.» Alors quand j’ai interprété Lex, j’ai voulu qu’il soit vulnérable, et réel. Alors j’ai juste voulu le jouer à fond et croire aux scénarios qu’ils me donnaient. » Le producteur de Smallville Al Gough partage la vision de Rosenbaum quant à ce personnage, et précise que c’est l’interprétation de l’acteur qui a rendu sa version de Lex Luthor si populaire auprès d’une nouvelle génération. «Les meilleurs méchants ne croient pas être mauvais, ils sont convaincus que ce qu’ils font est bien» déclare Gough. «Et je pense que c’est ce que Michael apporte au personnage. Il n’est qu’un jeune homme qui essaie de trouver sa place sur terre avec un père qui l’écrase à chaque occasion. Je pense que le truc génial avec Lex c’est qu’on pense tout le temps «Oh mon dieu, si certains moments s’étaient passés autrement, est-ce qu’il aurait évolué différemment ? » Et je pense que Michael apporte une certaine subtilité à un rôle dans lequel on pourrait facilement en faire trop. » Bien sûr Rosenbaum a déjà une saison et demie d’expérience derrière lui. Avez-vous parlé à l’acteur au même moment l’année dernière ? Nous l’avons fait : il n’aurait pas pu dépeindre plus clairement l’évolution de son personnage. « L’année dernière a été un peu répétitive par moments», remarque Rosenbaum. «  Je laisse aux auteurs le bénéfice du doute, c’est difficile d’écrire une série dramatique chaque semaine. Et cette année ils se disent , « Tu sais quoi ? Mettons Lex et Lionel ensemble un moment. Mettons Lex avec une fille un moment.» Maintenant le maire est impliqué ainsi que tous ces gens autour de Smallville. On entre vraiment plus dans l’histoire de Lex. On va revenir en arrière, on pourrait même rencontrer son frère. Manifestement, cela a été un peu sous-entendu, alors on pourrait rencontrer Lucas Luthor. » Mais le plus gros avantage pour Rosenbaum cette saison a été l’opportunité qu’il a eu de se concentrer sur une manière différente de jouer- moins centrée sur le suspense de sa relation avec l’autre tête d’affiche de Smallville. «Évidemment, il y aura toujours Clark et Lex », déclare Rosenbaum. «Alors pour moi, quand je prend ce tournant vers l’allée de la mort, les gens vont dire «Je sais pourquoi il est devenu méchant.» Parce que plus il construisent la relation entre Lionel et Lex, plus vous voyez à quel point ma famille est pourrie- la relation avec mon père, qui est très fourbe, trompeur-ça devient de plus en plus fort. Et vous allez en découvrir plus encore. Je sors avec une fille dans la série dont je tombe amoureux et j’espère que ça va durer, et ces petites relations qui foirent, elles contribuent toutes à la chute de Lex. Né à Oceanside, à New-York, et élevé à Newburg, dans l’Indiana, Rosenbaum est le fruit du programme d’art dramatique de son lycée. Après être tombé dans le théâtre tout petit, il a joué dans des pièces produites par sa fac, la Western Kentucky University, et dans des théâtres régionaux pendant l’été. Après avoir été diplômé, Rosenbaum s’est installé à New York et a immédiatement décroché des rôles dans des productions en dehors de Broadway, des petits films indépendants, et un rôle récurrent dans l’émission Late Night dans un sketch de Conan O’Brian «  The Amsterdams Kids ». Ce n’est qu’après avoir décroché un rôle dans le Tom Show de la Warner Bros, qui lui a permis de jouer dans une autre série de la chaîne : Zoe, Duncan, Jack and Jane, que Rosenbaum a accédé à la notoriété. Récemment Rosenbaum a plutôt bien mené sa carrière cinématographique. Il a emballé les producteurs du film Bringing down the House, dont la sortie est prévue pour le printemps 2003, dans lequel il joue aux côtés de Steve Martin. En Novembre, l’acteur pourra être vu dans le film indépendant Poolhall Junkies avec Chazz Palminteri et Christopher Walken. « Dans Poolhall Junkies , je joue un joueur de billard arnaqueur et musicien. » explique Rosenbaum. « Mon frère essaie de me sortir de la salle de billard et de me ramener vers la musique. Puis je m’attire des ennuis, Chazz Palminteri  me sort de l’enfer du jeu et je suis jeté en prison. Dans Bringing down the House avec Steve Martin, j’interprète cet avocat déterminé qui se bat tout le temps au bureau.»