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Planet Scoop N°20

Par Chloé Debrie

Recopier par Isa

 

Il était une fois... Michael Rosenbaum

 

Révélé au grand public dans la sitcom "Zoe, Duncan, Jack and Jane", Michael Rosenbaum incarne aujourd'hui le charismatique Lex Luthor, le meilleur ennemi de Superman. Grâce à "Smallville", cet acteur aux talents multiples et non seulement devenu une star incontournable du petit écran, mais aussi le chauve le plus sexy de la planète.

 

A Star is Born

Le 11 juillet 1972, dans le quartier d'Oceanside sur Long Island à New York, Mark Rosenbaum, un spécialiste en produits pharmaceutiques, et son épouse Julie, écrivain, deviennent les heureux parents d'un petit garçon qu'ils prénomment... Michael. Fiers de leur fils, ils n'imaginent cependant pas que cet adolescent blondinet aux yeux bleus deviendra un jour un acteur adulé dans le monde entier.

 

Jeune prodige

En 1981, la famille Rosenbaum quitte New York pour s'installer à Newburgh dans l'Indiana. C'est là que Michael passe son adolescence. Dynamique et extraverti, il s'adonne à différentes activités sportives, notamment au hockey sur glace qui devient dès lors son sport de prédilection. A son entrée au collège, il découvre les cours d'art dramatique, une discipline dans laquelle il excelle aussitôt. De là naît une véritable passion pour la comédie.

 

Sur les planches

Décidé à se lancer dans une carrière théâtrale, Michael s'inscrit dans une des meilleures universités publiques de Kentucky pour y suivre des études d'art dramatique et de communication. Grâce à des pièces universitaires telles que "The Heidi Chronicles", il met en pratique ses talents de comédiens et reçoit foule de compliments de la part de ses professeurs. L'été, il passe ses vacances sur scène, en jouant dans des théâtres régionaux. Sa licence en poche, il décide de partir à New York tenter sa chance.

 

Famille, je vous aime

Fils dévoué et frère modèle, Michael est très attaché à sa famille. En particulier à ses grands-parents. Blanche et Irv, qu'il considère comme ses seconds parents. Mais lorsqu'il annonce au clan Rosenbaum qu'il veut devenir acteur, les réactions sont plutôt inquiètes. Puis très vite, tous comprennent que cette ambition lui tient à cœur et décident alors de le soutenir dans son ascension. Et aujourd'hui, grâce à sa grand-mère, tout le quartier regarde "Smallville". Même la rabbin.

 

New York, New York

A son arrivée dans la "Grosse Pomme", Michael commence par se produire dans des théâtres non loin de Broadway, puis il apparaît dans des sketches de l'émission "The Late Night With Conan O'Brien" et dans des petits films indépendants. Quelques auditions plus tard, il est engagé dans la sitcom de Tom Arnold, "The Tom Show", et interprète alors le personnage de Jonathan Summers durant toute une saison.

 

Merci Mr. EastWood

En 1997, Michael décroche un petit rôle dans le film de Clint Eastwood, "Minuit dans le jardin du Bien et du Mal", et rencontre de prestigieux acteurs tels que Kevin Spacey ("American Beauty") et John Cusack ("Dans la peau de John Malkovich"). Impressionné, il garde un souvenir mémorable de ce tournage. D'autant plus qu'il devait pleurer pour sa première scène. La même année, il tourne dans deux autres films, "The Day I Ran Into All My Ex-Boyfriends" et "1999" dans lequel il croise d'ailleurs une certaine Jennifer Garner ("Alias").

 

Scream Generation

Toujours plus motivé, Michael multiplie les auditions. En 1998, il se retrouve à l'affiche de "Urban Legend", un slasher movie dans l'esprit de "Scream". Souvenez-vous, il incarnait le personnage de Parker Riley, le propriétaire du petit Yorkshire qui finit dans le four à micro-ondes. Aux côtés d'autres jeunes acteurs comme Joshua Jackson ("Dawson") et Rebecca Gayheart ("Wasteland"), il construit peu à peu sa réputation.

 

Premier succès

L'année suivante, il part pour Burbank en Californie, lieu de tournage de "Zoe, Duncan, Jack & Jane", la nouvelle sitcom qu'il vient d'intégrer. Pour l'interprète de Jack, c'est un retour à la comédie qui lui permet en plus de se faire de nouveaux amis parmis ses partenaires. Selma Blair ("Allumeuses"), David Moscow ("Living Dolls") et Azura Skye (qui jouera plus tard le rôle d'Amy dans l'épisode "Transparence" de la première saison de "Smallville"). Le succès est au rendez-vous, mais il n'est que de courte durée et la sitcom s'arrête au bout de deux saisons.

 

Jours de gloire

2001 est une année néfaste pour Michael. Peu après le tournage d'un court-métrage intitulé "Eyeball Eddie", il apparaît dans "Sweet November", un drame sentimental avec Keanu Reeves, et dans "Rave Macbeth", sorte d'adaptation "techno" de la pièce de Shakespeare. Puis, l'heure de gloire arrive enfin. Michael rencontre les producteurs d'une nouvelle série intitulée "Smallville". Ceux-ci lui offrent d'incarner le personnage complexe de Lex Luthor , à condition qu'il se rase le crâne. Il accepte et voit alors sa carrière exploser. 

 

Lex appeal

Surnommé "Sexy Lexy" par ses admirateurs d'Outre-Atlantique, Michael ne regrette pas de s'être rasé la tête. Pourtant, la première fois que sa famille l'a vu chauve, elle a beaucoup ri. Sans oublier que ce look le contraint à arriver plus tôt que ses partenaires. Séance de rasage oblige. Mais grâce à "Smallville", la côte de popularité de Michael ne cesse de grimper et les propositions affluent. En 2002, il donne la réplique à Barry Watson ("7 à la maison") dans la comédie teenager "Sorority Boys", puis s'illustre dans un film indépendant intitulé "Poolhall Junkies". Dernièrement, il a tourné dans "Bringing Down the House", une comédie qui vient de faire un carton au Box-office américain.

 

Passions

Ce métier qu'il exerce avec ardeur est loin d'être l'unique passion de Michael. Véritable athlète, il pratique régulièrement le golf et le hockey sur glace, son sport favori depuis toujours. Il fait d'ailleurs partie d'une ligue et dispute des matches quand l'occasion se présente. En outre, c'est un fervent supporter de l'équipe des Rangers de New York. Également passionné de musique, il joue de la guitare acoustique et électrique. Décidément, Michael a tout pour plaire.